Hey tout le monde!
Oui je sais, mon titre est très provocateur sur un site intitulé le-violon.org Mais voilà, je me suis dit qu'il serait intéressant d'avoir l'opinion et l'aide de musiciens (et d'autant plus de personnes faisant le même instrument que moi) à ce propos, et de mettre en parallèle ce qui peut être semblable dans le travail quotidien au piano et au violon.
Donc je me présente, Delphine, 21 ans, 14 ans de violon derrière moi mais quelques interruption faisant que je n'ai pas encore passé mon certificat (même si c'est pour relativement bientôt, bien que le certificat suisse soit un peu plus élevé que le français si j'ai bien compris?). Bref, j'aimerais commencer le piano en autodidacte, faute d'argent, sinon je me lancerais directement au Conservatoire en parallèle du violon (qui reste l'amour de ma vie, oui oui oui ). J'ai quelques notions de base, évidemment, et j'apprends vraiment vite par rapport à mes amis qui n'ont aucun bagage musical. J'en suis évidemment pas aux Nocturnes de Chop-Chop, mais en j'arrive sans problème à déchiffrer du Philip Glass au premier coup d'oeil, ce qui est déjà assez motivant quand on commence un nouvel instrument héhé. DONC, here's my question: est-ce qu'il y a ici un/des violoniste/s ayant commencé le piano en parallèle du violon, en autodidacte, et qui s'en sortent bien? Haha. Si tel est le cas, quels sont vos trucs? Astuces? Morceaux pas trop difficiles? Temps de travail? Extensions? Tortures corporelles? Tout comme le violon, quoi
J'espère avoir de vos news!
Commencer le piano?
- pjtuloup
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- Sexe : Homme
Re: Commencer le piano?
Hello ! Oui, je suis dans ce cas: mes parents m'ont fait apprendre le violon, et moi j'ai appris le piano tout seul et clandestinement Comment ai-je fait ? Grâce aux sonates de D Scarlatti, qui étaient à la maison. J'ai sans doute eu beaucoup de chance de faire ce choix (au hasard), pour les raisons suivantes: elles contiennent beaucoup daccords arpégés sur pluiseurs octaves, ce qui oblige à avoir une bonne position de main; elles ont des lignes mélodiques très claires aux deux mains, ce qui m'a permis de comprendre et d'assimiler la majorité des problèmes de doigté (pour la musique de cette époque) et aussi donné d'excellentes bases en déchiffrage (fut un temps, je déchiffrais incomparablement mieux que nimporte lequel de mes condisciples , et d'autant que je travaillais toujours les deux mains ensemble (n'ayant jamais compris le système absurde consistant à les apprendre l'une après l'autre).
Voilà; pour compléter cela, je dois ajouter beaucoup,beaucoup de Czerny (Je passe pour un cinglé, mais jai toujours adoré Czerny...) je suis ensuite passé aux Sonates de Haydn, à celles de Beethoven, à Chopin, Schumann... La chose la plus difficile que jai dû jamais jouer est la Grande polonaise Brillante de Chopin op 22, celle avec orchestre facultatif et qui commence par un andante spianiato, donc tu vois que je m'en suis pas mal sorti en effet... Mais attention: j'étais vraiment un fou de piano (bien plus que de violon...) et même si cela ne me semblait pas être du travail, je jouais deux heures par jour au moins et tous les jours (Bonjour les devoirs d'école et... le violon...).
Des échecs: Je ne suis pas arrivé à jouer le Concerto n°1 de Tchaikovsky, par exemple, ni ceux de Rachmaninov: l'écriture est trop hâchée, ca m'enerve et me gêne, et puis cest trop technique par rapport au plaisir que j'en retire. J'ai renoncé aussi à la superbe Sonate de Lizst mais parce que je navais plus le temps (boulot... + marié... snif). Mais si je l'avais eu, et même sil m'aurait fallu un temps fou, compté en années, je pense que je l'aurais eue à la fin.
Avec de la passion, tout est possible.
Voilà; pour compléter cela, je dois ajouter beaucoup,beaucoup de Czerny (Je passe pour un cinglé, mais jai toujours adoré Czerny...) je suis ensuite passé aux Sonates de Haydn, à celles de Beethoven, à Chopin, Schumann... La chose la plus difficile que jai dû jamais jouer est la Grande polonaise Brillante de Chopin op 22, celle avec orchestre facultatif et qui commence par un andante spianiato, donc tu vois que je m'en suis pas mal sorti en effet... Mais attention: j'étais vraiment un fou de piano (bien plus que de violon...) et même si cela ne me semblait pas être du travail, je jouais deux heures par jour au moins et tous les jours (Bonjour les devoirs d'école et... le violon...).
Des échecs: Je ne suis pas arrivé à jouer le Concerto n°1 de Tchaikovsky, par exemple, ni ceux de Rachmaninov: l'écriture est trop hâchée, ca m'enerve et me gêne, et puis cest trop technique par rapport au plaisir que j'en retire. J'ai renoncé aussi à la superbe Sonate de Lizst mais parce que je navais plus le temps (boulot... + marié... snif). Mais si je l'avais eu, et même sil m'aurait fallu un temps fou, compté en années, je pense que je l'aurais eue à la fin.
Avec de la passion, tout est possible.
-"C'est quoi cette note ?" -"C'est pas moi, M'sieur, c'est le chat !" -"Justement!" (Authentique)
- Marjolaine
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Re: Commencer le piano?
Moi j'ai commencé le piano il y a à peu près deux ans, donc avec dix ans de violon dans les pattes. Et il s'est vite avéré que autant d'un côté sur des morceaux plus mélodiques qu'harmoniques je pouvais aller très très rapidement dans ma compréhension de l'oeuvre, autant je pouvais galérer comme une folle sur un morceau avec beaucoup d'accords plaqués de première année. Je crois que j'ai encore au piano une pensée trop "violoniste" qui m'apporte énormément sur certains points, et qui me plante complètement sur d'autres. Pour te donner une idée de mon -petit- niveau, je joue en ce moment "arabesque n°1" de Debussy, alors qu'il y a encore quelques mois je galérais sur une petite valse de Brahms.
Et pour te répondre je n'ai jamais fait beaucoup d'exercices au piano. Un peu de Hanon dans ma première année mais c'est tout.
Et pour te répondre je n'ai jamais fait beaucoup d'exercices au piano. Un peu de Hanon dans ma première année mais c'est tout.