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Par exemple sur cette photo même en miniature on devine assez bien que le vernis est en fait uniforme, les parties jaunes censées être la couleur que le bois a pris en vieillissant, sont en fait une variation de la composition des pigments du vernis qui recouvre le violon et pas du tout l’oxydation du bois.
C'est fait de façon assez grossière, sur les copies de qualité c'est fait de façon différente et il est plus facile de de méprendre.
Sur la photo de ta volute il me semble deviner (des coup de rappe) si mon observation est bonne là encore c'est un signe d'une fabrication de série tardive, On notera aussi que la volute ne porte pas de marque de changement de manche ou même de changement de position des chevilles , ce qui la encore ne va pas avec un instrument début 18e mais est consistant avec un instrument 20e
De façon général il n'y a aucune trace d'usure typique de ce que l'on attend sur un violon 18e.
Mais surtout il ne ré semble pas à ce qu'il est censé être, enfin la ressemblance est très imaginaire ce qui la encore est assez typique des instruments de serie.. Je vais prendre Breton par exemple car c'est un luthier dont javais ressemant 4 exemplaires à l'atelier un vrai et 3 "copies", je pense vraiment qu'un non voyant aurait trouvé les différences, les trois copies n'ont de copie que des marques au fer des étiquettes, et la couleur jaune.
Mis à part ca rien mais rien a voir... pas le même modèle de corp, ni de tête, ni travail des voutes.
celui de chez collin mezin est un collin mézin avec une tête de collin mezin des voute de collin mezin des fillets de collin mezin, et un travail plus baclé que sur les violons signé collin mezin, et le couesnon est un couesnon , et le JTL est un JTL ulta de base limite moulé fait à division dans ce qui se fait de pire à mirecourt.
Comme je le disais plus c'est compliqué d'expliquer les choses quand l'auditeur n'a pas les bases nécessaire pour juger des éléments.
et l’extrême minimum ce n'est même pas d'avoir vu un collin mezin, un jtl et un breton , c'est d'être capable de jouer au jeux des 10 différences.
Un exercice qui est plus difficile qu'il n'y parait si l'on n'a jamais joué. J'ai très régulièrement à l'atelier des personnes qui sont littéralement devant les violons et qui sont incapable au dela des couleurs et des ondes du dos de voire les différences entre un violon et un autre (deux violons totalement différent).
Concrètement, pour apprendre tout cela il faut passer des heures et des heures avec des violons, les manipuler les observer, il y a bon nombre d’amateur qui acquiert une expertise ainsi , quand c'est une passion les heures passent sans qu'on les comptes.Comme dans presque tous les domaines cela étant (que ce soit les maths l'histoire la littérature etc) les professionnels sont forcé de restreindre leur champ d'étude..